Le gouvernement vient d’annoncer le retour de la « prime Macron ». Selon le Premier Ministre, les travailleurs de la fameuse « 2e ligne » devront en être « les bénéficiaires privilégiés ».
A ce jour, malgré les démarches du SNFOCOS et l’appui de notre Confédération, le personnel de la Sécurité sociale n’est toujours pas reconnu comme relevant de la 2e ligne…
Grâce au soutien sans faille de notre tutelle (sic), le personnel a été sollicité plus que de raison depuis 1 an : utilisation du matériel personnel, volontariat (forcé dans certains cas) sur la mission de contact tracing, mise en parenthèse des horaires variables et du principe du repos dominical…sans oublier une enveloppe fermée dédiée à un projet de classification construit sur le dos du personnel en place qui a justifié le recours au droit d’opposition, et une valeur du point encore et toujours gelée.
Depuis 1 an, le malaise du personnel augmente comme en témoignent la hausse de l’absentéisme, les demandes de rupture conventionnelle et/ou les abandons de poste.
Qu’attendent nos caisses nationales ? Qu’attend la tutelle ? Que devons-nous faire pour enfin être entendu et reconnu autrement que par des discours ?
Pour le SNFOCOS, la reconnaissance du personnel ne doit pas demeurer un voeu pieux et ne saurait passer par une nouvelle prime arbitraire. Si prime il doit y avoir à la Sécu, elle devra concerner tout le monde…mais la priorité demeure la revalorisation des salaires, réponse collective à un engagement collectif !
Comme le rappelle notre confédération : FO ne se contentera pas d’une prime « one shot ». Le versement d’une prime type « prime Macron », défiscalisée et exonérée de cotisations sociales, ne peut remplacer des augmentations de salaire pérennes !
Alain Gautron, Secrétaire Général du SNFOCOS