COURRIER DU SNFOCOS AU PRÉSIDENT DU COMEX DE L’UCANSS DU 19 MAI 2020

Monsieur le Président du COMEX, Messieurs les Directeurs,

Dès novembre 2019, le SNFOCOS a transmis à l’UCANSS un projet complet d’accord sur le thème de l’aidance. Vous le trouverez d’ailleurs en pièce jointe et vous verrez que nos revendications paraissent plus que jamais pouvoir et devoir être entendues et reprises par le COMEX.

En effet, cette crise a permis à de nombreux salariés, dont l’encadrement et les agents de direction, d’expérimenter le quotidien surchargé de ceux qui doivent, le plus souvent dans l’anonymat, assumer le statut de salarié aidant au quotidien. Durant cette période de confinement, nous avons vécu pendant quelques semaines le quotidien de ces salariés qui cumulent leur travail, la vie de parents et organisent leur quotidien pour prendre soin de leur époux malade, de leur enfant handicapé ou de leur aîné.

A l’occasion de la gestion de la crise sanitaire, les employeurs ont majoritairement joué le jeu de la bienveillance à l’égard des salariés en situation de garde d’enfant(s) et/ou d’accompagnement d’un proche handicapé. En acceptant depuis mi-mars de déroger aux règles habituelles relatives aux horaires de travail tout en pratiquant le maintien de salaire, ils ont prouvé que la prise en compte de la situation des aidants est possible au-delà du périmètre restrictif du haut degré de solidarité et de son enveloppe réduite.

Notre institution – et ses employeurs – a démontré qu’elle pouvait être agile et solidaire et que l’organisation du temps de travail pouvait prendre davantage en compte les besoins des salariés pour mieux s’adapter. La conciliation vie professionnelle – vie personnelle a pris une nouvelle dimension dans nos organismes depuis mi-mars et nombreux sont ceux qui ont pu se rendre compte que le cumul entre vie privée et professionnelle peut être une source d’instabilité et de stress.

Vous avez reconnu le salarié « parent » et pour le SNFOCOS, cette reconnaissance ne doit pas s’arrêter avec la sortie du confinement ni même avec la fin de l’état d’urgence sanitaire. Elle devra perdurer et nourrir les mesures de bienveillance et de solidarité, comme le SNFOCOS le revendique, au profit du personnel.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Messieurs les Directeurs, mes sincères salutations.

Le Secrétaire Général, Alain GAUTRON