L’an dernier, la Branche Famille de la Sécurité Sociale a dû faire face à une charge de travail record, a souligné le 20 juin, la CNAF. Prime d’activité, garantie contre les impayés de pensions alimentaires (GIPA), évolution du RSA et de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), mesures sur le logement : « la mise en œuvre de chantiers majeurs et la progression très forte du nombre d’allocataires ont fait de 2016 l’année de tous les risques et tous les records pour les CAF », souligne l’organisme.

Le nombre d’allocataires des CAF a augmenté de 6,2 % pour atteindre 12,5 millions de ménages. Au total, les CAF ont couvert 32 millions de personnes dont près de 14 millions d’enfants. Les agents des caisses d’allocations familiales ont traité 37,5 millions d’appels téléphoniques, soit 5,2 millions d’appels en plus par rapport à l’année précédente (+16%) «essentiellement» en raison de «la mise en place de réformes». Point noir, le taux de traitement de ces appels a atteint 78,4 % alors que l’objectif fixé était de 90%. Même constat du côté des délais de traitement des pièces en moins de 15 jours, qui a concerné 83,9 % des dossiers au lieu des 85 % espérés. Conséquence, le nombre de jours qu’il faudrait pour traiter l’ensemble des pièces en stock s’est allongé, passant de 4,6 jours fin 2015 à 4,9 fin 2016. La CNAF relève néanmoins que 92 % des dossiers relatifs aux minima sociaux ont été traités en moins de dix jours. Source AFP

(voir sur le même sujet l’article du Figaro du 20 juin 2017 « Face à l’explosion du nombre d’allocataires, la CAF ne sait pas suffisamment gérer »)