Comme vous pouvez le lire dans nos déclarations à l’UCANSS ou dans nos articles sur la classification, le SNFOCOS continue de défendre les cadres, tous les cadres, de la Sécurité sociale dont nous estimons qu’ils sont mis à mal dans le projet de l’employeur.

Notre cheval de bataille reste le déclassement des cadres car vous l’avez bien compris, de nombreux cadres sont encore menacés d’être rétrogradés de plusieurs niveaux et de se retrouver classés en D voire en C de la grille des employés.

S’agissant de la revendication légitime des inspecteurs d’être reclassés au niveau G conformément à leur niveau actuel, le directeur de l’UCANSS a indiqué qu’il allait regarder les éléments très précis que le SNFOCOS venait de lui communiquer dans sa déclaration.

Pour tous les autres cas soulevés par le SNFOCOS dans ses articles et sa déclaration, l’UCANSS va également nous apporter des réponses que nous ne manquerons pas de  vous communiquer, car de nombreux métiers sont concernés. Nous avons aussi demandé à l’employeur qu’il fournisse le nombre de salariés que son projet prévoit de déclasser. Nous le répétons à l’employeur et à tous nos collègues, le SNFOCOS ne laissera pas l’employeur décider seul qui est cadre et qui ne l’est pas et nous demandons que chaque personne qui était cadre dans notre classification conserve son statut ainsi que ses droits et accessoires dans une future classification.

S’agissant des emplois repères en UGECAM nous avons eu la surprise d’apprendre qu’une nouvelle méthodologie avait guidé l’employeur dans le repositionnement des emplois dans sa nouvelle grille : la loi du marché !

C’est en effet le plus naturellement du monde que les représentants de la direction du groupe UGECAM ont indiqué qu’ils ont sous-classé des métiers selon que ceux-ci étaient « en tension » ou pas sur le marché du travail. Argument évidemment scandaleux sur le plan moral mais aussi d’un point de vue professionnel puisque la notation des emplois telle qu’elle nous avait été présentée est totalement dévoyée. Une véritable faute de l’employeur.

De surcroit ça n’empêche pas l’employeur malgré sa fameuse règle du marché de baisser le niveau d’embauche de certaines professions qui sont malgré tout en tension puisque le niveau des médecins  qui était de 605 passe désormais à 590 dans la nouvelle classification alors que les établissements n’arrivent déjà plus à les recruter.

Les masseurs-kinésithérapeutes passent eux du coefficient 321 à 290 ce qui semble indiquer que leur métier n’est pas en tension ! Chacun appréciera comment son métier est valorisé dans la nouvelle grille de l’employeur. L’argument est d’autant moins défendable que cette fameuse offre et demande a bien souvent des particularités locales et géographiques. Qui sait si l’employeur ne nous proposera pas demain un coefficient différent selon que l’on exerce dans le Nord ou le Sud de la France !

L’employeur n’est pas une ineptie près quand il s’agit de faire des économies car s’agissant particulièrement des UGECAM c’est bien de cela dont il s’agit. La classification est guidée par le souci d’économie et le budget contraint des UGECAM.

Eric Gautron, Secrétaire National en charge de l’Encadrement