L’employeur continue de réunir les organisations syndicales pour « négocier » une nouvelle classification et ses éléments de rémunération. Mais pourquoi ? Car l’UCANSS une nouvelle fois n’avait rien de nouveau à nous apprendre ; elle martèle son projet sans qu’aucune revendication ne soit satisfaite. Pire, les seules réponses apportées au SNFOCOS sont négatives, y compris sur les emplois repères :

  • Inspecteurs du recouvrement : pas de reclassement en G,
  • Assistantes de direction : pas de reclassement en cadre niveau E (elles passent dans la grille « employés » niveau D),
  • Conseillers informatique service : ils restent classés niveau D.

« Dans une négociation on ne peut pas tout obtenir » nous dit le directeur de l’UCANSS. Certes, mais lorsque l’on n’obtient rien on se pose la question de la réelle volonté de l’employeur à trouver sa « voie de passage » pour signer cet accord.

Aucune de nos demandes n’a trouvé grâce à ses yeux :

  • L’augmentation de l’enveloppe dévolue aux négociations des nouvelles classifications ;
  • Le déplafonnement de l’ancienneté ;
  • Les garanties salariales via des pas de compétence tous les 4 ans ;
  • L’augmentation du plafond de 20% annuel d’attribution de mesures dans les organismes ;
  • L’augmentation des points de compétences des cadres dans la même proportion que pour la grille des employés.

 

  • Et s’agissant des emplois repères :
    • Pas de déclassement des cadres actuels dans la nouvelle classification ;
    • Réévaluation des métiers mal classés (CIS, assistante de direction, juristes…) ;
    • Maintien du statut de cadres et de ses accessoires.

Dans quelques jours l’employeur enverra une première version de l’accord. Il souhaite aboutir pour fin octobre après deux ans de piétinement.

Alors, voie de passage ou voie de garage ?

Eric Gautron, Secrétaire national en charge de l’encadrement