Du fait de l’épidémie liée au COVID19, l’Accord National du 28 novembre 2017 sur le travail à distance ne peut plus s’appliquer dans les organismes de sécurité sociale et en Agences Régionales de Santé.
Pour autant, l’UCANSS a accédé à la demande du Secrétaire Général du SNFOCOS qui, le premier, l’avait interpellé sur ce sujet dès le 27 mars.
Par décision du 1er avril, le Directeur de l’UCANSS, en accord avec les Directeurs des Caisses Nationales, a décidé de l’indemnisation de tous les salariés en situation de télétravail. Cette décision a été prise à titre exceptionnel afin de garantir la qualité de vie au travail pour les salariés concernés.
Pourtant, au sein des ARS, il semble que cette décision du Directeur de l’UCANSS n’ait pas été acceptée par le réseau des DRH. A commencer par le premier d’entre eux, M. BERNARD, DRH ministériel.
Selon celui-ci, la mise en œuvre de l’indemnisation du télétravail pour les salariés exerçant en ARS relève de l’appréciation que voudra bien en faire localement chaque Directeur Général !
De l’art de créer une polémique inutile…
A moins que la mise en œuvre de l’indemnisation du télétravail pour les salariés de la sécurité sociale exerçant en ARS ne mette en péril la situation financière de ces dernières ?
Aucun DRH, même ministériel, ne peut se positionner au-dessus de l’UCANSS.
Le SNFOCOS dénonce donc le refus de M. BERNARD d’appliquer, à tous les salariés sous convention collective exerçant en ARS, l’indemnisation du télétravail. Nous vivons des moments suffisamment compliqués pour introduire encore plus l’arbitraire et la discrimination dans les relations de travail.
Tout texte comporte une lettre mais surtout un esprit. Mais cela, le DRHM peut-il le comprendre ?
José Robinot, Délégué régional du SNFOCOS