(Zoom PSI du 11 octobre 2017)
Les négociations sur les modalités de transfert des personnels n’ont pas démarré que le dialogue social au sein du RSI ressemble déjà à un champ de bataille. Dernier exemple en date, le directeur général de la Caisse nationale a du s’expliquer, le 7 octobre, et annuler les festivités prévues dans le cadre d’un séminaire réunissant, les 10 et 11 octobre, les cadres de direction face à l’ire des syndicats. Au-delà de l’anecdote, les exigences des agents de direction (ADD), relayées par le collectif animé par l’Unsa et le SNPDos CFDT, contribuent à mettre de l’huile sur le feu. « La réforme ne pourra pas se faire sans les ADD du RSI », plaide Michel Cojean, de l’Unsa CAD-RSI. Et celui-ci de réclamer « un engagement formel des tutelles en matière de priorité de reclassement accordée à ces agents au sein du régime général, via une organisation dédiée ». « Cette revendication catégorielle est inacceptable dans le climat d’incertitude générale actuel », s’insurge Alain Gautron du SNFOCOS. La tension vient encore d’être ravivée par le fait qu’en dépit de sa non-représentativité prorogée par le silence des tutelles (PSI n°994), l’Unsa CAD a obtenu d’assister, le 4 octobre, à la réunion de concertation nationale organisée entre les syndicats et la mission Giorgi. Mais « il est hors de question que ce syndicat participe à la négociation à l’Ucanss », prévient déjà la CFDT PSTE.