Avec le gel des salaires, tout le monde sort son bonnet. Le sort des agriculteurs n’est pas décorrélé de celui des salariés de la sécurité sociale : salaires grippés et pression forte sur les productions de base pour lutter contre l’inflation trop forte.

Tout est fait pour ne pas augmenter les rémunérations alors que les profits des groupes pétroliers, des fournisseurs d’énergie et des grandes distributions ne cessent de prospérer. Au nom du plein emploi ? De la baisse des déficits ?

L’économie est moribonde avec une croissance très faible qui ne se relance ni par l’offre et ni par la demande au point que le ministre de l’Économie exige 1 milliard d’économie supplémentaire.
Les déficits ne se règlent pas seulement par la baisse des dépenses, mais encore et surtout par la hausse des recettes : les salaires contribuent à la stimulation de la croissance et aussi au financement de la sécurité sociale notamment.

Alors, ce n’est pas la peine de brandir la menace extérieure ou l’uniforme à l’école pour masquer la réalité.

Aujourd’hui, 3 niveaux sur 9 de la Classification E&C sont sous le SMIC est les 2/3 des cadres ont un salaire inférieur au plafond de la sécurité sociale.

Si nous allons chercher le pouvoir d’achat par une bonne négociation « Classifs », la problématique du salaire et de l’augmentation de la valeur du point reste au cœur de nos revendications et notre combat aux côtés des salariés.

Rejoignez-nous et ensemble soyons plus forts.

Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS