Le mouvement des Inspecteurs du Recouvrement (IR) est né il y a 18 mois maintenant.

En effet, dans la lettre de la Michodière du 8 septembre 2022, les membres de la Commission Permanente Professionnelle (CPP) des ACERC faisaient un état des lieux des missions ainsi que des conditions de travail et de rémunération de ce Corps de métier en demandant en urgence un rendez-vous avec le Directeur de l’Urssaf Caisse Nationale.

Depuis cette date, diverses actions ont été menées telles que les grèves du 8 mars 2023 devant le siège de chaque Urssaf ou encore des manifestations à Bercy ou devant le Ministère de la Santé le 21 juin 2023.
Si chaque Ministère considère l’action des inspecteurs comme légitime, les réponses apportées par les autorités nationales sont bien trop imparfaites : du saupoudrage tout au plus, voire de la poudre de perlimpinpin comme dirait notre Président.

Localement, certains IR ont suspendu tout ou partie des missions basées sur le volontariat au nombre desquelles le tutorat et le monitorat des inspecteurs. Cependant, certaines URSSAF considèrent que, dès lors que les activités de tutorat et/ou de monitorat sont intégrées dans le référentiel des emplois des IR elles revêtent un caractère obligatoire pour les salariés qui peuvent être désignés même s’ils ne sont pas volontaires.

C’est dans ce cadre que le SNFOCOS et FO ont saisi l’Ucanss d’une demande d’interprétation en date du 8 janvier 2024.

Dans le prolongement de la réponse de la Directrice de l’Ucanss reçue le 23 janvier, le SNFOCOS et FO ont conjointement saisi la CPNI par un courrier du 6 février 2024 reçu le 14 février 2024.
Cette Commission doit se réunir le 12 avril prochain.

Dans l’intervalle, les membres de la CPP des ACERC réfléchissent déjà à de nouvelles actions pour mener à bien la demande de revalorisation de la rémunération des inspecteurs.

Serge Philippe, Secrétaire de la CPP ACERC