En référence à la énième provocation de la Présidence en visite à Marseille cette semaine, nous pourrions lui « retourner » le compliment.
Les salaires, les acquis sociaux et les conditions de travail ne font rêver plus personne.
Pour s’en convaincre combien d’offres non pourvues ? Combien de démissions avant la fin de la période d’essai ?
Au point que l’Ucanss et les autres caisses nationales débauchent les étudiants avant la sortie de l’école en leur proposant un contrat d’apprentissage.
Non, l’urgence sur nos salaires mérite mieux qu’un saupoudrage (repoudrage ?) de façade.
C’est toute la structure même de nos classifications qu’il faut refondre et pour cela il faut de réels moyens. Pas des rustines.
La rencontre avec le ministère n’est pas rassurante : « le Ministre entend répondre à l’urgence du pouvoir d’achat ». Mais encore ?
Plus que jamais, au SNFOCOS, nous restons déterminés et entendons négocier de réelles avancées sur nos salaires et nos classifications, pour autant que nos ambitions ne soient pas réprimées par l’austérité de Bercy.

Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS