Comme on peut l’observer les rares fois où il y quelques euros à se partager, l’employeur cherche à couper les cheveux en quatre pour établir des critères qui permettraient de donner plus aux uns ou aux autres plutôt que d’envisager une mesure générale d’augmentation salariale.
S’agissant des UGECAM, qui reçoivent une dotation dans le cadre du second volet du Ségur, il souhaite répondre à une problématique de métiers en tension pour établir deux montants différents selon les métiers exercés.
Agissant ainsi il identifie des professions pour couper son enveloppe financière en deux parties inégales et immanquablement va encore créer des tensions et des rancœurs au sein du personnel. A croire que les leçons, dont celle de la prime COVID, ne sont jamais retenues.
Lors de cette réunion à l’UCANSS le SNFOCOS a indiqué que l’argument du métier sous-tension n’est pas suffisant pour discriminer cette enveloppe :
- D’abord parce qu’un métier peut être en tension à un moment et évoluer.
- Ensuite parce que selon les zones géographiques les tensions peuvent être différentes.
- Enfin parce que ces arguments ne sont étayés d’aucun élément objectivant ces choix.
Il nous semble plus opportun pour fidéliser les salariés mais aussi valoriser leurs métiers d’opérer une revalorisation générale qui serait aussi le signe que chacun a contribué au maintien de l’accompagnement des usagers tout au long de cette pandémie.
N’oublions pas ce qui s’est passé dans les établissements UGECAM, n’ayons pas la mémoire courte et pensons bien que demain nous serons amenés à connaître de pareilles situations.
Nous demandons donc à pouvoir négocier cette enveloppe pour une meilleure répartition entre les métiers des UGECAM.
Eric Gautron, Secrétaire Général du SNFOCOS