A ce proverbe d’Alexandre Dumas, Valéry répondit « mieux vaut souvent qu’elle le garde ! ».
Aussi bien pensée soit-elle, la prochaine Classification E&C aura à peine trouvé un consensus et satisfait les attentes des directeurs désabusés par l’ancienne, que les salariés se rendront vite compte que « la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a ».
Transposer les mesures bas salaires, les Ségur et autres points majorés d’embauche, rebaser tous les coefficients, créer des niveaux supplémentaires, replafonner les niveaux, préserver les équilibres mesures collectives et mesures individuelles, travailler des seuils et paliers suffisants pour offrir des parcours et des filières, encourager la mobilité fonctionnelle et géographique y compris à iso-niveau, etc… autant de pistes sérieuses et réalistes de notre Projet SNFOCOS seront « anéanties » par un RMPP à 1,5, instrument d’obsolescence programmée.
Nous devons faire sauter ce verrou de RMPP qui doit dépasser paramétriquement l’inflation et les hausses du SMIC.
La soutenabilité de la classification doit dépasser l’effet transposition. C’est pourquoi, le SNFOCOS négocie pour tout de suite mais aussi pour demain.
Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS