La journée du 25 avril dernier se sont tenues deux RPN sur la CAPSSA et la Complémentaire Santé.

On y apprend que le mandat du Comex à l’UCANSS porte sur :

  • un désengagement de l’employeur par la réduction de sa participation à la CAPSSA pour équilibrer la Complémentaire santé et par l’abandon de la solidarité avec les anciens salariés pour leur couverture santé ;
  • la création d’une instance de suivi (contrôle) de la CAPSSA qui viendrait concurrencer (atténuer) la gouvernance et le pilotage par le Conseil d’administration.

Cette annonce de neutralisation des efforts sur les cotisations CPASSA reportées sur la Complémentaire santé ne sera que de peu d’effet sur l’augmentation du pouvoir d’achat alors même que l’année 2022 a vu l’érosion de l’inflation le réduire de 165 millions d’Euros et dans les mêmes proportions encore pour 2023.

Le COMEX ne recule devant rien :  après avoir repoussé la négociation sur l’augmentation des salaires par la valeur du point et la conditionner à la signature des COG porteuses d’économie, nous serions contraints d’autofinancer l’augmentation de la cotisation des complémentaires santé par la réduction de la participation employeur à la CAPSSA ?

Au SNFOCOS, nous disons plutôt que la solution est plus simple et généreuse au regard de tout ce que nous avons perdu : le régime des salariés se rééquilibre en modifiant la répartition de la cotisation complémentaire santé de l’employeur de 50% à 60%, soit un surcoût de 34 millions d’Euros (soit l’équivalent de 0,7 points d’inflation, évaluée à 6% en 2022 et 5% 2023).

Arrêtez de proposer des plans d’austérité. L’employeur doit augmenter ses participations et mieux payer ses salariés.

Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS