La contreproposition de l’employeur est arrivée ; l’épaisseur du trait est bien mince.
L’Ucanss a indiqué que les montants d’augmentation n’étaient certes pas élevés mais qu’ils n’étaient pas nuls : +1,5% au 1er juillet (15 euros par mois par tranche de mille) et prime de partage de la valeur en une fois de 800 à 300 euros pour 70% des salariés.
C’est deux fois moins que l’an dernier à situation d’inflation quasi identique (la perte de pouvoir d’achat correspond à près de 250 millions par an) avec le refus de négocier les « accessoires » comme l’augmentation de la participation de l’employeur au contrat collectif de Santé, la revalorisations des titres repas, l’indemnité forfaitaire du télétravail, la prime de transport, la participation aux abonnements de transport collectif…
Les organisations syndicales nationales ont condamné l’absence de négociation et le manque de considération des demandes des salariés et ont toutes décidé de quitter la séance. L’Ucanss clôt l’épisode et il n’y aura pas d’autres négociations.
La posture d’austérité de l’employeur n’est pas acceptable dans le contexte où 78 % des français « se serrent encore la ceinture » face à la hausse des prix, selon un sondage Elabe pour BFMTV.
L’employeur porte seul la responsabilité de l’échec des négociations.
Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS