Le SNFOCOS, saisi par les salariés de la DRSM Grand-Est de la fermeture de plusieurs sites, est intervenu à plusieurs reprises sur ce dossier. D’abord grâce à nos élus sur le terrain au CSE mais aussi nationalement lorsque nous avons interpellé directement le directeur de la CNAM.

Finalement, il a été annoncé au dernier CSE que :

  • la fermeture du site de Longwy était annulée,
  • celles de Châlons-en-Champagne et de Verdun sont reportées à fin 2022,
  • et la fermeture de Saint-Dié reportée à fin Décembre 2021.

D’ici là…

D’ici là nous aurons peut-être une réponse à notre question sur la politique de fermetures de sites ou, pour le dire de manière plus positive, la politique du maintien territorial de notre service public.

D’ici là les salariés se seront peut-être unis dans une démarche syndicale pour maintenir leurs emplois et la proximité du service.

D’ici là le résultat de l’enquête de la CSSCT sera connu et le contexte on le sait évolue.

Cette enquête mettra n’en doutons pas en exergue un élément majeur dans la fermeture de ces sites : les régionalisations et fusions d’organismes éloignent les salariés et les citoyens du centre décisionnaire, du siège. Quoi qu’on en dise les choses après fusion ne sont plus jamais les mêmes, l’expérience nous le montre (en URSSAF, en ARS, en DRSM…).

Quand on veut tuer un site on dit qu’il a la rage ! Le site se dépeuple ? Evidemment puisque les départs en retraite ne sont pas renouvelés ou encore qu’aucune publication de poste ne paraît, qu’on laisse des échelons sans médecins, etc.

J’appelle ça la stratégie SNCF ! La même que pour fermer des lignes de trains.

Eric Gautron, Secrétaire national en charge de l’encadrement