La période que nous traversons depuis ces derniers mois a mis en lumière un engagement professionnel très fort de tous les agents de la Branche Recouvrement.

Face au montant dérisoire de la prime Covid mais surtout au faible pourcentage d’attributaires, nombreux sont les salariés de plus en plus désappointés par l’absence de reconnaissance de leur engagement.

Nous aurions pu avancer collectivement pas à pas dans cette période de transition en étant satisfaits et fiers de tout ce qui a été accompli par le collectif et mis en place pour le personnel, mais c’était sans compter sur l’exclusion d’une majorité du personnel du bénéfice de cette prime.

Par cette décision, vous avez fait apparaître des tensions et un sentiment d’iniquité qui n’existaient pas au sortir de cette période.

Nous avons collectivement fait face aux difficultés et c’est grâce à la mobilisation de tous et à la solidarité que nous avons assuré la continuité de service dans ces circonstances exceptionnelles.

Nous estimons que l’ensemble du personnel a été collectivement tout à fait à la hauteur de l’enjeu, et nos Ministres de tutelle de l’époque, Olivier VERAN et Gérald DARMANIN, nous ont exprimé leur reconnaissance pour notre professionnalisme et notre engagement qui concourent à assurer le financement de notre système de santé et l’accompagnement des entreprises.

Après ce « rendez-vous manqué » de la prime Covid qui laissera des traces, l’une des réponses possibles pour apaiser les tensions, reconnaître le professionnalisme et redonner du sens au « travailler ensemble » passe par une reconnaissance des activités au travers de la nouvelle classification en positionnant notamment chaque métier dans la catégorie adéquate, en déplafonnant l’ancienneté, en augmentant le volume conventionnel des mesures salariales, en augmentant les pas de compétences des cadres et en ne déclassant aucun cadre.

De même, face à la charge de travail qui s’accroit sans relâche, il convient de stopper la politique de restitution de postes pour pouvoir remplir l’ensemble des missions confiées.

 

Enfin, la modernisation de l’outil de travail informatique ainsi que la mise à disposition de logiciels répondant aux attentes et aux besoins réels des salariés sont plus que nécessaires.

Je ne reprendrai pas de façon détaillée les questions qui vous ont été transmises hier, je pense que les réponses nous serons données au fur et à mesure de la présentation pour celles concernant les points à l’ordre à jour et nous restons en attente de celles que vous nous apporterez ensuite concernant la mutualisation des Fend, la situation des Urssaf de Normandie ainsi que la reprise des activités contrôle.

La délégation du SNFOCOS : Emmanuelle Lalande, Jean-Philippe Bourel et Serge Philippe