Il est d’usage de faire des vœux en début d’année et de souhaiter le meilleur à chacun et chacune d’entre nous pour les douze mois à venir.

Ce rituel de janvier laisse pourtant un goût amer tant année après année nous voyons l’échelle des valeurs s’inverser, et la mise en concurrence des individualités encouragée aux dépens du collectif et des solidarités.

Plusieurs chantiers vont nous occuper cette année :

La nouvelle classification des emplois (Faux remède, vrai poison ?) que la direction veut rapidement mettre en place début 2024. C’est toute la philosophie de la CNAM qui transparait. Pas de proposition préalable et au final, n’en doutons pas une position dogmatique. Nous ne le savons que trop bien entre les annonces et la réalité il y a un fossé. Cette nouvelle classification, ne nous leurrons pas, exclut de fait les salariés du dispositif de classification au lieu de les mettre au cœur. En filigrane qui dit simplification … dit réduction !

Les salaires seront aussi au cœur des préoccupations à la suite d’une politique salariale qui n’a pas couvert l’inflation. Malgré la qualité et l’implication dont vous faites tous preuve, la reconnaissance salariale n’est plus au rendez-vous depuis 2010. La preuve récemment avec une décision inique de l’employeur d’augmentation de 1,5% de la valeur du point, (saluée comme une victoire par le syndicat majoritaire chez les PC …)  là où les fonctionnaires ont obtenu un petit 3%. Quant à l’inflation … son augmentation en cumulé sur les trois dernières années est de plus 5%.

La négociation à venir de notre convention collective devra porter plusieurs ambitions pour la médecine conseil mais aussi porter en elle les graines de la pérennisation de nos statuts.

L’attractivité du métier est en berne. La difficulté de recrutement et les démissions démontrent qu’il ne suffit plus de communiquer sur le métier de médecin conseil mais qu’il est urgent de s’aligner sur les autres métiers de la médecine salariée. En premier lieu revaloriser une grille salariale qui fait débuter un jeune P.C. à 4260 euros brut en début de carrière.

Les éléments actuels de langage qui tendraient à nous convaincre que nous ne sommes pas en déficit, que nous devons raisonner en ETPMA, qu’il n’existe plus d’effectifs cibles, sont autant de chiffons rouges agités devant les visages des salariés. La baisse des effectifs au global démontre que la politique de rigueur menée est suicidaire. Ne plus prononcer le mot déficit et globaliser les effectifs PA/PC dans une même enveloppe ne masquera pas la réalité.

Les entités supérieures refusent le miroir qui se dresse devant elles : elles doivent entendre les revendications des personnels et des praticiens conseils. Ces politiques successives qui se déploient au détriment de la grande majorité des salariés nous impactent tous et sont chaque jour plus inacceptables.

Servir un service public de qualité a un coût que l’employeur doit accepter de payer tant en nombre suffisant de salariés qu’en hauteur de rémunération.

La dernière banderille mortifère a été portée par l’article 27 de la loi de financement de la sécurité Sociale et a signé la fin de la politique de recrutement active des praticiens conseils.

La conséquence :  la dégradation de nos conditions de travail.  Le praticien conseil n’a pas les supers pouvoirs du 5° élément pour pouvoir assumer plusieurs tâches dont certaines sur le flux

Ces signaux forts doivent nous mobiliser. Le scénario est écrit mais il n’est pas gravé dans le marbre. L’histoire a montré que seul le mouvement et l’action collective permettent d’élever le rapport de force et d’obtenir des avancées.

  • La première initiative militante que nous vous invitons à faire est d’inviter vos proches et vous même à s’abonner à notre site LIAM SNFOCOS
  • La deuxième attitude militanteest de lire notre plateforme revendicative et de participer aux webinaires organisés par le SNFOCOS en janvier-février.
  • La troisième enfin est de nous rejoindre nombreuxsur nos listes aux élections des CSE

Rejoignez le SNFOCOS

Impliquez-vous en tant qu’élus dans les CSE de votre région. Les élections à venir donnent du poids à vos droits tant au niveau des conventions collectives nationales qu’au sein des comités régionaux.

Faites entendre votre voix !

Vos représentants SNFOCOS