Le 11 janvier 2024 une réunion syndicale SNFOCOS-FO BOURGOGNE – FRANCHE – COMTÉ s’est déroulée et a été animée par :

  • Bruno GASPARINI, Secrétaire Général du SNFOCOS,
  • Thomas CORREZE, Secrétaire National du SNFOCOS en charge de la branche maladie et des praticiens conseils
  • Patrick SCHUSTER, Délégué Régional du SNFOCOS

Au cours de cette réunion des échanges intenses sur la situation rencontrée en Franche-Comté ont été évoqués.

De ces échanges il ressort essentiellement un vrai malaise au travail à l’UR 437 (URSSAF de Franche-Comté pour les puristes). En effet les salariés de cette entité sont plus des numéros que des individus.

Le nombre de salariés en arrêt de travail pour burn out, ou qui ont quitté l’entreprise de gré ou de force, met en évidence la difficulté de pouvoir travailler sereinement au sein de cette entreprise.

Le management se fait uniquement par le biais des sacro-saintes statistiques. Plus aucune autonomie n’est laissée aux agents pour la réalisation de leurs fonctions. Tout doit rentrer dans le moule imposé par la hiérarchie, en totale contradiction avec les opérations réelles ou de terrain.

La perte du nombre de syndiqués au sein de cette entité est due à la situation suivante : dès qu’un agent se syndique, il peut dire adieu aux promotions. Le syndicalisme est très mal vu au sein de l’URSSAF de Franche comté.

L’analyse faite par les membres du bureau national démontre qu’il s’agit de maltraitance au travail. Le SNFOCOS s’engage à faire cesser cette situation par tous les moyens légaux dont il dispose en intervenant tant au niveau local que national.

En outre, nous avons évoqué la problématique du renouvellement du parc automobile. Tout passer à l’électrique est une ineptie :

  • Il n’y a pas, actuellement et compte tenu des emplacements des URSSAF sur les différents sites, suffisamment de bornes à recharges rapide pour l’ensemble du parc automobile,
  • Nombre d’agents résident dans des ensembles collectifs, comment fait-on sans prise de recharge individuelle rapide ?
  • Pour les inspecteurs, faudra-t-il demander à l’entreprise contrôlée de pouvoir charger son véhicule pour terminer sa mission ? (notamment dans les interventions de travail illégal)

Face à cette situation rencontrée à l’URSSAF de Franche-Comté, nous pensons que compte tenu des problématiques actuelles, plutôt que d’anticiper vers le tout électrique, en ignorant les contraintes qui en découlent, il serait plus opportun de modifier les conditions de travail et de permettre aux agents de pouvoir travailler normalement et pas sous la contrainte de management par la terreur.

Patrick Schuster, Délégué Régional du SNFOCOS