Ce corps présente une ambivalence sexuelle proche de l’hermaphrodisme.

Âgé de presque 56 ans (né le 30 avril 1968, date de sa création). Les signes extérieurs d’identité sexuelle masculine semblent âgés de dix ans de plus que les signes extérieurs féminins

L’examen extérieur superficiel ne montre aucune plaie, ni traumatisme majeur récent, mais un examen plus approfondi révèle de multiples hématomes sous cutanés, excoriations et autres cicatrices. Ces lésions cutanées étant le reflet de multiples traumatismes d’âges différents, plus ou moins importants, récents ou passés.

L’extrémité céphalique parait disproportionnée mais est une source d’informations précieuse pour comprendre le fonctionnement de ce corps.

Sa vision est entachée d’une myopie et d’une presbytie qui l’empêche de voir de près comme de loin.

Ses oreilles sont entachées d’une presbyacousie – de ce fait l’audition n’est que partielle si bien qu’elle n’entend que certaines choses mais malheureusement très souvent déformées, voir inaudibles si plusieurs interlocuteurs parlent en même temps.

Son appareil dentaire n’est pas en conformité avec l’âge du corps. Les dent(iste)s sont vieillissantes et pour beaucoup sont manquantes et n’ont pas été remplacées. De plus de nombreuses dents sont détournées de leur fonction initiale si bien que dès le début la digestion des missions – ou la mission de digestion est entachée d’approximation.

L’examen du tube digestif montre de nombreux problèmes :
• Problème de reflux récurrent à l’origine d’un pyrosis et de brûlures chroniques à l’origine d’un inconfort permanent.
Sur le plan gastrique
• Une ambiance acide et caustique chronique à l’origine d’une gastrite chronique
• Gastrite chronique aggravée par une atrophie de type maladie cœliaque d’origine multiple, par raréfaction des effectifs (cellulaires).

Sur le plan cardiovasculaire – la vue macroscopique montre un gros cœur, malheureusement asymétrique avec une hypertrophie d’un hémi cœur, qui révèle une absence de coordination qui aggrave l’asphyxie.

Sur le plan respiratoire, des signes d’asphyxie par strangulation et d’insuffisance chronique en apport d’oxygène frais font que ce corps respire mal.

Sur le plan vasculaire les artères à destinée céphaliques sont sténosées, à un stade chirurgical à l’origine d’une insuffisance circulatoire cérébrale, qui n’est pas sans conséquence étant donné qu’elles semblent au-delà de toute thérapeutique chirurgicale. Les extrémités étrangement montrent une perfusion très importante avec un flux permanent et continu qui semble au-delà des capacités normales d’absorption d’où des phénomènes vasomoteurs cliniques.

Sur le plan neurologique, des signes de multinévrites, de polynévrites mal systématisés avec des effets délétères sur les remontés d’information, mais également des dysesthésies et des paresthésies qui en périphérie sont pénibles et très invalidantes jusqu’à l’insomnie.

Des prélèvements toxicologiques ont été effectués à a recherche d’une cause toxique, voir médicamenteuse – mais la stéatose hépatique révèle un corps qui n’arrive plus à éliminer les excès, tous les excès qu’il est censé contrôler et éliminer sur un plan pharmaceutique et autres.

Sur le plan rénal, même constat, ils n’arrivent plus à éliminer les toxiques, les abus, les fautes de régime et ce d’autant qu’ils sont confronter à plusieurs régimes associés à de multiples variantes « mutuellisés » que dis-je mutualisées, à ce stade toujours non miscibles.

On a tenté de faire des biopsies, mais ce corps est encore vivant malgré des surcharges pondérales localisées soumises à des volontés anarchiques de réduction, des signes d’intoxication par excès d’apport à faire qui l’occupent beaucoup sans réel résultat apparent, tant la tâche concerne tous les organes.

Ce corps eu à faire à vos prédécesseurs mais uniquement par voie de presse, peut-être ce corps aura la chance que vous vous penchiez sur son cas ? Un contact physique avec certains d’entre nous ? Peut-être qu’en tant que directeur général vous allez vous intéresser à chacun de ces organes locaux et régionaux parce que si cela était le cas, vous serez vraisemblablement surpris par la réactivité de chacun des intervenants.

Quand vous partirez, Monsieur le Directeur Général, nous espérons que vous ne signerez pas le certificat de décès de ce corps mais son certificat de renaissance parce qu’il a été malmené, mal compris, mal interprété mais surtout « mal communiqué » – nos actions étant que peu ou pas médiatisées alors que les interdictions d’exercer, les sanctions pénales, judiciaires et financières sont de plus en plus nombreuses et lourdes notamment dès lors qu’un juge professionnel intervient à l’affaire.