Cher collègue, cher ami non-syndiqué,

Revenons ensemble sur les grèves et manifestations contre la « réforme » des retraites de ce début d’année 2023.

Tu me diras peut-être :

« Tout ça pour ça ? Au final le gouvernement a fait ce qu’il a voulu non ? »

Je pourrais quant à moi te répondre que ça s’est joué à peu, que le résultat a failli être tout autre, que le gouvernement a été poussé à de lamentables manœuvres procédurales pour s’en sortir, qu’ainsi il a montré son vrai visage, qu’au moins le peuple a pu faire entendre sa voix de manière calme, pacifique, argumentée, et ça grâce à ses organisations syndicales.

Que si les syndicats n’étaient pas forts en France, nous serions peut-être passés à 65, 66 ou 67 ans.

Je pourrais aussi te dire que si tant de parlementaires se sont ouvertement positionnés contre cette réforme, c’est que les puissantes mobilisations syndicales ont montré à ces politiciens d’où soufflait le vent de l’opinion populaire.

Je pourrais te dire que cette victoire aux forceps laissera des traces, et aura certainement des conséquences dans les urnes.

Mais je voudrais te parler de toi. 

Est-ce que tu ne t’es jamais dit : quand même, c’est bien ce que font les syndicats ?

Quand même, ils ont un certain courage, une certaine ténacité à faire la grève sur plusieurs mois, en y perdant des journées de salaire.

Et en regardant en toi-même, est ce qu’à aucun moment tu ne t’es dit :

Quand même, j’aurais pu leur filer un coup de main, s’ils avaient été un peu plus nombreux, un peu plus forts, peut-être qu’ils auraient pu gagner ?

J’aurais peut-être dû participer, j’aurais peut-être dû adhérer à un de ces syndicats.

Et là je te répondrais :

Oui, rejoins-nous ! Aide-nous ! Adhère au syndicat de ton choix !

Tu y trouveras des collègues solidaires, tu ne seras plus un spectateur des évènements mais un acteur de la défense de nos droits communs conquis au prix fort par le passé.

Et comme je prêche tout de même pour mon syndicat, « libre et indépendant de toute influence politique », engagé pour la justice sociale, je t’attends au SNFOCOS ! 

Contacte le syndicat SNFOCOS présent dans ton organisme ou à défaut, le SNFOCOS National : 2 rue de la Michodière 75002 Paris 01 47 42 31 23

snfocos@snfocos.fr ou adhérez via le formulaire en ligne sur  https://snfocos.org/adherer/