Depuis hier, 19 mai 2021, un assouplissement des règles sanitaires se matérialise en France, il s’agit pour le moment de la réouverture des commerces non essentiels, des lieux de culture et des salles de sport, des terrasses, selon des jauges définies par le gouvernement.

Le couvre-feu national passe également de 19h00 à 21h00. Il faudra attendre le 9 juin et le 30 juin pour que la situation évolue encore un peu plus jusqu’au déconfinement total.

En parallèle de ces nouvelles libertés, le gouvernement a annoncé un assouplissement du télétravail à compter du 9 juin en concertation avec les partenaires sociaux au niveau des entreprises.

En effet si jusqu’à cette date les modalités de télétravail actuelles sont maintenues, à savoir notamment, selon le protocole national actualisé au 8 avril 2021 : télétravail à 100% pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance, avec un retour en présentiel 1 jour par semaine lorsque le salarié en éprouve le besoin, cela va évoluer dès le 9 juin prochain.

Depuis la fin avril le Ministère du travail réunit chaque semaine les partenaires sociaux afin de prévoir la reprise progressive du travail en présentiel, la Ministre ayant indiqué qu’«à partir du 9 juin, nous modifierons le protocole sanitaire en entreprise pour indiquer que le nombre minimal de jours de télétravail doit être défini au sein de chaque entreprise, via le dialogue social ».

Le rythme de reprise devrait donc être défini au sein des entreprises et des branches professionnelles, avec l’objectif de passer progressivement de 4 à 5 jours de télétravail à 2 ou 3 jours.

En effet, une fois la crise sanitaire terminée, les protocoles d’accords relatif au travail à distance vont pouvoir s’appliquer dans les organismes, dans le cadre d’un télétravail « normal » et d’autres seront négociés.

Il faudra alors veiller, comme le SNFOCOS le préconise, aux risques inhérents au télétravail (isolement, déconnexion, porosité vie professionnelle -vie privée, …) quand ce mode de travail sera pérennisé dans nos organismes et à ce que cette mise en place n’engendre pas le développement du flex office comme nous l’évoquions dans un article récent dans nos colonnes.

Nous défendrons cette position lors de la négociation sur le travail à distance qui devrait s’ouvrir selon l’UCANSS dans les prochains mois.

 

Karine Gillard, membre de la CPP Encadrement du SNFOCOS