Après plusieurs séances de renégociation sur l’intéressement, nous avons pu participer activement à l’évolution du texte et notamment des annexes techniques qui comportent des objectifs cibles qui ne pouvaient pas échapper à notre vigilance.
Nous sommes toujours dans la construction de droits et la fixation de garanties, y compris sur des textes que techniquement ne nous signerons pourtant pas.
C’est le cas de l’intéressement. Qui aujourd’hui parmi les salariés ne regarde pas le bas de son bulletin de salaire pour en vérifier (apprécier ?) le montant qui représente un prorata de mois de salaire ? Eh bien, pas tout à fait justement.
D’abord parce que nous ne pouvons pas parler de salaire lorsque son montant échappe aux cotisations qui ne produisent pas de droits collectifs ou même individuels à la retraite. Ce sont 2% de la masse salariale qui échappent ainsi à l’équilibre des finances notamment de notre chère Sécurité sociale.
Le SNFOCOS tient à rester le syndicat de la fiche de paye et donc du salaire.
Aucune prime non socialisée et fiscalisée ne peut remplacer le salaire.
Aujourd’hui, notre priorité reste la revalorisation du point et le rebasage majoré de nos coefficients par la refondation des trois classifications.
Les sirènes de l’intéressement ne doivent pas nous en détourner, surtout lorsque nous sommes en enveloppe limitative fermée.
Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS