Bénéficier de la convention collective, c’était une demande récurrente depuis près de 50 ans des collègues praticiens au Centre médical de la CRAMIF. C’était également une promesse de campagne du SNFOCOS lors des élections du CSE de février dernier. Nous étions alors indignés par les grandes difficultés rencontrées par des salariés, laissés par exemple sans rémunération lors d’arrêts maladie et sans congés maternités.

En parallèle, le taux important de turn-over continuait à nous alerter, signal de la difficulté de mener une activité pérenne au CMS. Or pour nous, le bénéfice de la CCN pouvait être une réponse pour rendre au personnel leur contrat de travail plus attractif, et un facteur contribuant au maintien dans l’emploi.

Profitant alors d’une jurisprudence créée par le combat déterminé d’un médecin du centre, il a été demandé à plusieurs reprises à la Direction d’envisager proposer le bénéfice au libre choix de la CCN aux praticiens du CMS.

C’est ce qu’a finalement annoncé tout dernièrement la Direction au cours d’une réunion d’information devant le personnel du Centre médical : un avenant au contrat de travail serait proposé en libre choix aux personnels déjà en poste.

Ainsi grâce à cette suite favorable, le personnel du CMS pourra enfin, s’il le souhaite, bénéficier des droits attachés à la convention collective. Comme par exemple celui d’avoir une évolution de rémunération grâce aux 13 et 14èmes mois, de 2 points d’ancienneté par an, de l’octroi rendu possible de pas de compétence, et enfin, de l’accès à la prime de résultat.

A tout cela s’ajoute aussi la garantie d’être payés en cas de maladie grâce à l’article 41 de la CCN et la subrogation de l’employeur. Mais également d’avoir un maintien de salaire durant la maternité ; le bénéfice de divers congés comme ceux de jours enfants malades, jour de congé d’enfant à charge, un jour de démarche administrative, des congés de courte durée ou pour événements familiaux…

Le SNFOCOS poursuit son combat et revendique l’extension de ce libre choix aux nouveaux embauchés, et aux praticiens du secteur dentaire.

Karim LARNAOUT, SNFOCOS CRAMIF